Pour ne pas jamais connaître la fatigue au volant …

Différentes études ont eu lieu ces derniers mois à propos de ce phénomène si dangereux au volant que représente la fatigue.  L’enquête menée par l’Unité du Sommeil de l’hôpital Poincaré de Garches (commandée par la fondation Vinci Autoroutes) est alarmante quant au nombre de conducteurs qui reconnaît avoir eu dans les 3 mois précédents un épisode de somnolence au volant : 1 conducteur sur 5 !

Ce sont des cas de somnolence sévère c’est à dire que le conducteur sent qu’il est en train de s’endormir et est obligé de s’arrêter.

Mais le plus insidieux est ce qui est appelé le presqu’accident, c’est à dire que la fatigue n’est pas ressentie par la personne au volant et cette dernière est réveillée après un mouvement brusque (évitement d’un accident, rouler sur la bande rugueuse de la BAU, franchissement de lignes continues…).

Ainsi la somnolence est responsable de 15 à 20 % des accidents sur l’ensemble du réseau routier français.

Nous vous recommandons donc d’être extrêmement prudents par rapport à votre fatigue lorsque vous montez en voiture et notamment (mais pas seulement) sur les trajets les plus longs.

Quelques règles d’or à respecter :

– Avoir une hygiène de vie saine avec un sommeil de qualité et en quantité suffisante (d’autant plus avant de faire un long trajet, une nuit avec 8 heures de sommeil précédent le voyage est souhaitable).

– Éviter de conduire de nuit.

– La pause s’impose toutes les deux heures ! Il est nécessaire de s’arrêter régulièrement, de marcher un peu…

– Savoir écouter son corps et ses signaux de fatigue : la nuque raide, les yeux qui piquent, courbatures et impossibilité de trouver une position de conduite adéquate…

En parallèle à cela, une étude menée par le CNRS (du laboratoire Sommeil, attention et neuropsychiatrie) a montré qu’un éclairage bleu en continu pouvait lutter contre la somnolence.

Les effets de la lumière bleue stimulent des cellules nerveuses situées sur notre rétine, elle-même connectée par des aires cérébrales contrôlant notre éveil.

L’étude a donc comparé la conduite de nuit de 48 volontaires masculins (entre 1h et 5h15 du matin). Un groupe avait une LED bleue dans son véhicule, un autre groupe avait bu du café  (une  tasse au départ et une à la pause) et enfin un dernier groupe avait pour placebo bu du décaféiné.

Les résultats s’appuient sur le franchissement involontaire de lignes continues et démontrent que la LED bleue lutte contre la somnolence tout autant que la prise de caféine. Ce qui ouvre de nouvelles perspectives dans nos futurs habitacles…

Cependant avant que tout cela soit mis en place, une seule lumière : Votre vigilance !!

Bonne route et bonnes pauses !

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